Silvio Rodríguez sort cet album alors qu'il a 32 ans: seul avec sa guitare pour chanter des chansons qui datent de l'époque où il était jeune et révolutionnaire (et la révolution, à Cuba, ils connaissent), bien avant Días Y Flores sorti 3 ans plus tôt en 1975. Rodríguez est à mon avis LE songwriter par excellence, bien que je l'écoute sans le comprendre. Pour savoir si vous partagez mon avis, il suffira d'écouter le premier numéro, Cancion del Elegido. J'ai du mal à concevoir qu'on puisse ne pas tomber immédiatement amoureux mais ça c'est mon côté intégriste. Ou serait-ce que Rodríguez est à la fois trop délicat, vivant et épique pour imaginer résister à son émotion? J'affectionne en tout cas particulièrement le côté dépouillé de cet album (bien que ce soit jamais vraiment autrement), et les chansons sont toutes sublimes.
Ah donc tu pines pas l'espagnol ? Je t'avais demandé une fois et pas su la réponse ^^ Jettes un oeil à des traductions, ça en vaut bien évidemment la peine pour le singer/songwriter de talent qu'il est. Et bizarre, dans le cerveau de la tête à moi, Cuando Digo Futuro était son premier disque.
RépondreSupprimerExcellent artiste en tout cas.