21/03/2011

Diablo Swing Orchestra - Sing Along Songs for the Damned & Delirious (Ascendance 2009)


En 2007, Diablo Swing Orchestra avait redonné un sérieux coup de jeune (ou de vieux, c'est selon ...) à la mal nommée scène "Jazz-Metal", en prouvant simultanément :
- que boogie et disto sont non seulement hautement compatibles, mais se passent volontiers de mesures composées et arpèges à la con ;
- que le Metal peut plaire à ta maman ;
- que les filles peuvent chanter du hard sans ressembler à un cosplay très très fauché, selon les cas, de Galadriel ou de Sauron.
Ça s'appelait "The Butcher's Ballroom", et pour le cours de rattrapage, ça se télécharge légalement ET gratuitement sur Jamendo !
Rebelote en 2009. À nouveau, un seul principe central : le fun. Diablo Swing Orchestra est l'opposé de ces groupes pseudo-cérébraux qui te pompent l'air en montrant qu'ils ont bien appris leur solfège, ou qui se raccrochent tant bien que mal à leurs lectures pubères pleines de dragons, de grandeur et de majesté pour te tartiner de la nappe orchestrale superflue ou une soprano qui n'a jamais rien écouté d'autre que la Reine de la Nuit. Ici, le swing côtoie la valse, le flamenco et les chansons à boire sibériennes ; de manière tout à fait superficielle, assumée et revendiquée comme telle. Il faut que ça rebondisse, que ça surprenne, que ça soit drôle, que ça prenne aux tripes et que ce soit instantanément gravé dans la mémoire de l'auditeur. Diablo Swing Orchestra, c'est une gratte pachydermique qui accompagne une section de cuivres (et pas l'inverse) sur un rythme foutrement cha-ba-da ; c'est Annlouice Wolgers, gothic-lolita de cabaret déglingué, qui chante comme une gamine en voix de tête et hurle sa haine des végétariens et son amour de l'absinthe ; c'est un truc qui va te faire sursauter, te foutre la pêche, te coller un sourire à la con pour le reste de la journée, et qui ne s'encombrera jamais de savoir si l'ambiance est trop ou pas assez "malsaine", "énergique", "psychédélique" ou "acérée". Et quand on sait que pour ce petit bijou, le distributeur ne demande que 9£, frais de port compris, pour n'importe où dans le monde ... Y'a pas le choix, il faut que ça tourne. C'est le printemps, quoi, merde !

En une phrase : "Bring the cookie, kill the cookie, who's the cookie, I'm the cookie !"

Acheter à un prix ridiculement bas / FLAC

3 commentaires:

  1. Oh p*tain, génial, que c'est jouissif ! Merci pour la découverte mec !

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  2. Je trouve ça mauvais, si certains aiment les influences d'autres styles superficielles et assumées que tu signales d'ailleurs, personnellement ça me débecte.
    Après, le jazz-metal devrait même pas exister de toute façon. (bouh le vieux con !).

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  3. T'as pas le sens du ludique, s'too. S'pèce de rabat-joie va.
    Bisous :)

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