19/02/2011

Aun - VII (2010)





















Coucou impromptu au business ! (eye'm still watching you brotha !) Ayant enfin reçu le bébé, j'm'en suis tracé un rail pas plus tard qu'hier soir, main gauche portant le jack daniel's aux lèvres et doigts de pied en éventail. Et décidément, ça aurait été vache de ne pas vous en faire profiter, à vous, spectre hâves et émaciés, consumés par votre soif de drug music... car ce VII du québécois Aun se pose comme un petit nirvana en soi, l'équivalent massif, texturé et dronien des finlandais Dark Buddah Rising, le p'tit feeling Amon Düülien en moins pour un truc plus incandescent, distordu et frontal, potards dans le rouge et tout amplis dehors, jouant sur les strates et les couches, un peu genre Menace Ruine qui aurait délaissé ses hardes de néo-mystiques médiévaux pour une collusion avec le shoegaze, ouais, ou alors Nadja qui ferait du gringue à Jesu.... au menu de ce matin : bacchanales fuzzées, orgies de feedback à en donner le vertige, drone guitares aux enchevêtrement craspec et aux dérives ambient, propulsées par une rythmique heavy de bon aloi... tour-à-tour tellurique et céleste, Aun vous soulève dans la stratosphère de ses colonnes électroniques mirifiques, bien kösmisches dans l'âme, pour mieux vous dissoudre dans ses brouillards enfumés, micro-tempêtes chaotiques sur lit de distorsion. Gare à la descente.

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