À vingt-et-un ans, Terry Bozzio, recruté par Frank Zappa, était le premier batteur à jouer le cauchemardesque The Black Page. Personnage à part dans le monde de la batterie, il est l'un des pionniers et seuls représentants du symphonic drumming, style de jeu consistant à accorder les éléments de l'instrument entre eux de manière à s'en servir à la façon d'un clavier ultracustomisé. Il développe la technique jusqu'à la folie, transforme son kit en orgue de percussions, et enregistre plusieurs albums drums only en solo ou en duet avec Chad Wackerman (puis en trio avec le même et Marco Minneman). On trouve presque toujours, dans la construction du morceau, comme une signature, une structure relativement similaire : une formule rythmique de base (généralement déjà relativement complexe) tenue par les grosses caisses et cymbales charleston, sur laquelle viennent se greffer des phrases mélodiques de plus en plus complexes, alternant ou superposant rototoms et cymbales chinoises.
En 2003, sur la proposition de Co de Kloet, Martin Fondse adapte certains des meilleurs morceaux solo de Terry Bozzio pour y adjoindre un orchestre de chambre. Ce sera le Metropole Orkest, des Pays-Bas, dirigé par Dick Bakker.
Les fans de Bozzio ayant écouté son Drawing The Circle regretteront peut-être qu'un seul titre soit réellement inédit, mais la présence de l'orchestre apporte suffisamment pour susciter l'intérêt, même pour des pièces que l'on connaît déjà par cœur. Les non-batteurs, même peu intéressés par l'instrument en temps normal, seront surpris de pouvoir l'apprécier si facilement. Le jeu du grand émacié, déjà tout en souplesse et en légèreté (il en faut pour manier un tel bidule !), est carrément soulevé, flotte au-dessus des eaux.
Adapter une série de soli en concerto pour batterie et orchestre aurait pu sembler insensé. Force est de constater que ça marche. Terriblement bien.
En 2003, sur la proposition de Co de Kloet, Martin Fondse adapte certains des meilleurs morceaux solo de Terry Bozzio pour y adjoindre un orchestre de chambre. Ce sera le Metropole Orkest, des Pays-Bas, dirigé par Dick Bakker.
Les fans de Bozzio ayant écouté son Drawing The Circle regretteront peut-être qu'un seul titre soit réellement inédit, mais la présence de l'orchestre apporte suffisamment pour susciter l'intérêt, même pour des pièces que l'on connaît déjà par cœur. Les non-batteurs, même peu intéressés par l'instrument en temps normal, seront surpris de pouvoir l'apprécier si facilement. Le jeu du grand émacié, déjà tout en souplesse et en légèreté (il en faut pour manier un tel bidule !), est carrément soulevé, flotte au-dessus des eaux.
Adapter une série de soli en concerto pour batterie et orchestre aurait pu sembler insensé. Force est de constater que ça marche. Terriblement bien.
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